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Martín Salazar

Martín Salazar naît en 1964 Callao et grandit à Lima (Pérou).

En 1981, il s’inscrit à la Facultad de Arte de la Pontificia Universidad Católica del Perú. Cette institution est issue de l’école fondée en 1940 par l’artiste d’origine autrichienne, Adolfo Winternitz (1906-1993) : d’inspiration européenne, l’abstraction (géométrique) et l’expressionnisme abstrait y dominent donc l’enseignement ; reconnue en 1979 par l'UNESCO pour ses méthodes pédagogiques alors inédites, la Facultad devient la référence des autres facultés d'art latino-américaines.

 

Ayant d’abord opté pour la peinture, Martín Salazar va cependant adopter la sculpture grâce à l’ascendant qu’exerce sur lui l’enseignante d’origine italienne, Anna Maccagno (1918-2001) : il ne renoncera pas à la peinture dont il revêt souvent ses sculptures et se convertira également à la figuration.

 

Enrôlé par Winternitz pour répondre à des commandes d'art sacré, il exécute entre autres la Vierge de l’évangélisation dont le plâtre est, en 1988, bénie par le Pape Jean-Paul II ; en 1992, il est l’auteur d’une Crucifixion en bronze, elle aussi de près de 2 mètres de haut, placée dans l’église de la communauté chinoise de Lima. À partir de 1990, Il enseigne le dessin et la sculpture à la Facultad.

En 1993, l'Ambassade de Chine au Pérou lui accorde une bourse d'étude d’une année renouvelable à Pékin. Après un an d’apprentissage obligatoire du chinois, il est contraint de s’inscrire en mastère et d’assister aux cours de sculpture exclusivement figuratives de la Chinese Academy of Fine Arts (CAFA). Malgré cet enseignement pétri de réalisme socialiste, il n’en découvre pas moins une nouvelle façon d'observer.

 

Plusieurs expositions clôturent ce premier séjour en Chine, ainsi que le prix de la Fondation Okamatsu pour les arts (1998).

 

Au terme des 5 ans passés en Chine, il est invité en résidence à la Cité internationale des arts de Paris en 1998-99 ; par contraste avec la Chine, il y apprécie la grande diversité des manifestations artistiques et culturelles issues du monde entier. De 2005 à 2015, il partage son temps entre ses ateliers de Paris et celui de Pékin.

 

Martín Salazar a entre autres participé aux expositions suivantes : Philippe Djian – Voyages au Louvre à Paris (2014-2015) ; Du geste au langage, Rockbund Art Museum à Shanghai (2013) ; Randonnées aux mythes sublimes à Pékin (2010) est sa dernière exposition personnelle à Pékin, Xin Dong Cheng Space For Contemporary Art ; il a exposé au Must Be Contemporary Art Center, 798 Art District à Pékin (2006), au Museo de Arte Italiano de Lima, Pérou (2002) et a figuré dans Chefs-d’oeuvre de la Renaissance italienne du musée du Louvre au Central Academy of Fine Art Museumà Pékin (1998).

Distinctions :

- First International Elaborate Sculptures Exhibition of An International City of Sculpture and Cultural Year of Zhengzhou, Zhengzhou, Chine, 2006

- Okamatsu Foundation for the Arts, Pékin, Chine, 1998

- Rosendo Maqui, National Sculpture Competition, Banco Agrario, Lima, Pérou, 1988

- Second Juried Show of the Plastic Arts, Fundación Banpeco, Lima, Pérou, 1986

Bibliographie :

- Miguel Mora Donayre, « Voyages : Martin Salazar », Textos Arte, vol. 3, 2015, p. 208-222. 

- Pascal Torres, Guillaume Rougier-Brierre, Martín Salazar, Randonnées aux mythes sublimes, Beijing, Xin Dong Cheng Publishing House, May 2010 (Français-Chinois) 

- Dong Qiang (entretien avec), “Martín Salazar”, Revue, April 2008 (Français-Chinois) 

- Cat. exp. Martín Salazar, Peintures, April 2008 

- Christophe Comentale, « Martin Salazar, la sculpture d'un nouvel humanisme social », Artist, n° 383, April 2007, p. 410-417 

- Cat. exp. Cielos ! La China, sculptures de Martin Salazar, Paris, Sinitude, 2003 

- Marcel Petit, Impressions sur une exposition de Martín Salazar Santos (texte libre), 1999 

- Sun Jiabo, Martin Salazar Santos Historia de amor chino: Esculturas, April 1998 (Français-Chinois)

- Luis E. Lama, « Para los jóvenes (de espíritu) », Caretas, 16 de Mayo 1988

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