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Bernard Derderian

Il a obtenu  un DNSEP aux Beaux-arts de Marseille en 1980, en présentant exclusivement des livres comme support de peinture.

Sa première source d’inspiration fût la découverte en 1976 des livres d’Arménie enluminés, ce choc esthétique radical lui fit abandonner, en tant que support de peinture,le format traditionnel du tableau pour se consacrer exclusivement aux livres et a cette nouvelle perception de l’espace pictural.

 

En 1981 il a participé au Centre Pompidou, au 1er manifeste du livre d’artiste. A la suite de cet événement il a exposé dans de nombreuses expositions de groupes sur le « phénomène » international du livres d’artistes dans différents musées, galeries et bibliothèques : Musée de Rouen, en 1982 Musée de Nîmes, Maison de la Culture de Saint Étienne, dans un centre culturel à Québec (Canada) en 1984, au CAPC de Bordeaux, à la bibliothèque d’Angers puis en 1985 au Japon dans la galerie Miyazaki à Osaka.

Il a également exposé au salon du livre à Paris, en 1986 au Musée de Saint Quentin, au frac de Rouen, au Centre Culturel de la Somme à Amiens, en 1987 à Washington dans la Patricia Carega gallery puis en 1989 au centre culturel de Boulogne Billancourt, au musée de Béziers etc…

En 1990, il a décidé de ne plus participer à des expositions et cela jusqu’à aujourd’hui. De 1980 à 1989 il a été l’assistant de Hans Hartung et d’Anna Eva Bergman (1987). Il a été Responsable des expositions et des éditions et expert à la Fondation Hartung-Bergman jusqu'en 2019.

 

En ce qui concerne ses œuvres, ce sont des techniques mixtes, essentiellement acryliques sur buvard contrecollé sur carton et sur bois. Depuis son Premier livre (en 1976) et jusqu’à aujourd’hui il considère sa production comme un continuum auquel il aime donner le titre de livres d’inconnaissance.

Ses sources d’inspirations vont de la « Poétique de l’espace » de Gaston Bachelard à des livres de vulgarisation scientifique comme David Bohm, développant la notion « d’ordre implié ». Il s’intéresse aussi à la philosophie, la notion de « pli » de Gilles Deleuze. Il intègre la contemplation des arbres et de la forêt dans sa pratique.
 

 

Pour ses « Livres d’inconnaissance », en 1991, il envisage une possibilité de présenter l’intérieur de ses livres par la photocopie. Ainsi, le livre replié sur lui même est un espace-temps à l’état de graine. Sous l’action de la lumière du photocopieur « la graine d’espace-temps » se développe et se déploie. Le livre photocopié devient « feuillage d’images » induisant une notion de temps de lecture multidimensionnel et immobile. Le processus technologique rejoint le développement organique et le sens symbolique.

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